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Émotions et compulsions alimentaires

Face à des émotions négatives telles que la tristesse, la colère, la frustration, l’ennui, le sentiment de ne pas être aimé ou mal aimé, nombreux sont ceux qui se réfugient dans la nourriture plutôt grasse et/ou sucrée. La recherche de plaisir existe le plus souvent pour combler un manque.

 

Que représente et comment se définit la compulsion alimentaire ?

La compulsion alimentaire est une prise alimentaire sans sensation de faim de différents types d’aliments et de manière incontrôlée.

Lorsqu’elle survient la personne est envahie par un désir de remplissage et choisira plutôt des aliments tout prêts. En règle générale, ces aliments sont à la portée de sa main, du pain, beurré ou accompagné de fromage, des confiseries, de chocolat, des biscuits…Or, il faut savoir que ces aliments contiennent des sucres rapides. Leur ingestion a pour conséquence une hausse de l’insuline qui entraine une sensation de faim, une sensation de fatigue et le surplus de sucre absorbé se transforme en graisse.

Le mécanisme de compulsion est entretenu par la consommation d’aliments gras (chips, fromage,…) qui sont onctueux au palais mais qui ne rassasient pas.

Cette compulsion représente une forme de réaction à plusieurs mécanismes. Le plus souvent, l’ennui, l’énervement, la contrariété sont des facteurs clés déclenchant.

Le fait de déstructurer les repas : sauter le petit déjeuner et ou de manger moins au déjeuner aggrave les compulsions car le besoin de remplissage physiologique s’ajoute au remplissage lié à un manque d’ordre émotionnel.

Il est à noter que les personnes qui présentent des compulsions, mangeant à toute heure de la journée ne font généralement pas de repas structurés. Ceci aggrave le phénomène. Ce phénomène se rencontre d’ailleurs plus souvent chez les personnes sédentaires qui n’ont pas d’activité à l’extérieur celles qui travaillent chez elles, mais surtout chez les femmes au foyer, qui ont tout à organiser chez elles. Elles en particulier réceptionnent en plus leurs enfants, quand elles en ont, les font gouter, gèrent les devoirs, les conflits…

Le plus souvent, ceux et celles qui travaillent à l’extérieur seront moins tentés la journée du fait de leur occupation, ces mécanismes se révèlent alors plutôt le soir en rentrant du travail, la fatigue le stress de la journée…Étant responsables de ces prises alimentaires.

 

D’où vient ce phénomène ? Quel est le lien entre les émotions et la prise de nourriture sucrée ?

Sur le plan physiologique tout stress entraîne une synthèse de corticoïdes par le corps qui entraîne une hyperinsulinisme. Celle-ci génère une sensation de faim et l’envie de sucre. D’autres part, certains aliments tels que le chocolat entraîne la libération d’endomorphine hormone du plaisir et de sentiment de besoin provoqué par le chocolat.

 

Quel est le symbolisme de ces prises alimentaires ?

En fait, ces prises alimentaires viendront répondre aux émotions ressenties. Il existe à ces moment-là un manque de joie, de sérénité, d’occupation de l’esprit, ou même un manque d’amour. La nourriture ici comble ce manque et procure de manière ponctuelle une sensation de bien-être, de plaisir malheureusement ce sentiment n’est que transitoire et bien vite en plus des émotions négatives se rajoutent un sentiment de culpabilité, et de baisse de l’estime de soi.

 

Alors quelle est la solution ?

Il faut tout d’abord repérer les moments à l’origine des compulsions :

  • Agir au niveau physique

En choisissant aux repas précédents des aliments à index glycémiques bas (pain intégral, riz, carottes, pomme,…) et en cas de fringales prendre comme type d’aliments du fenouil, des fraises, un yaourt au soja,…) Prenez vos trois repas et une collation au goûter et arrêter vous avant d’avoir l’estomac trop distendu, manger assis, dans une atmosphère détendue.

  • Agir au niveau psychologique

En essayant de prendre du recul face aux événements, de mobiliser votre esprit par des activités qui vous plaisent, vous valorisent. Entourer vous de personnes joyeuses qui véhiculent un sentiment de bien-être. Fortifier votre moi intérieur et vous n’aurez plus besoin ou en tout cas moins besoin de palliatifs matériels comme la nourriture.

N’oubliez pas que vous avez aussi une âme qui comme le corps a besoin de nourriture, spirituelle par contre.

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